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Les dernières fenêtres hautement isolantes sont presque aussi efficaces qu’un mur
Traditionnellement, les fenêtres ont été le maillon le plus faible de l’enveloppe d’un bâtiment en matière d’efficacité énergétique, et les premières fenêtres à simple vitrage étaient les pires. Les fenêtres à simple vitrage avec verre transparent permettent « le plus grand transfert d’énergie (c’est-à-dire la perte ou le gain de chaleur selon les conditions climatiques) tout en permettant la plus grande transmission de la lumière du jour ». Il n’est pas étonnant que de telles fenêtres aient pratiquement disparu de l’architecture actuelle.
Des normes plus rigoureuses en Suisse
La norme aujourd’hui est une fenêtre à double vitrage à faible émissivité avec une isolation entre les vitres. Une amélioration considérable par rapport à un simple vitrage, les fenêtres isolées sont plus efficaces pour prévenir les pertes et les gains de chaleur, ce qui permet de maintenir la température interne d’une maison relativement stable. Selon la région du pays, une telle fenêtre a un coefficient U (le taux de transfert de chaleur et une indication du degré d’isolation de la fenêtre) de 0,30 à 0,60 et un coefficient de gain de chaleur solaire (qui indique dans quelle mesure la fenêtre bloque la chaleur causée par la lumière du soleil) de 0,27 à 0,40. Pourtant, la meilleure fenêtre à double vitrage est insuffisante par rapport au mur extérieur.
Ces dernières années, un nouveau type de fenêtres – les produits dits à ultra-haute efficacité – a gagné du terrain et les choses sont devenues très intéressantes. Ces fenêtres sont généralement deux fois plus efficaces que les fenêtres à double vitrage et certaines réduisent l’écart de performance entre l’ouverture et le mur sur lequel elles sont installées.
En augmentant la valeur R de 3 à 5, la perte moyenne de chaleur à travers la fenêtre est réduite de 30 à 40 %. » Conçues pour les nouvelles constructions et les projets de remplacement, ces fenêtres peuvent atteindre un coefficient U aussi bas que 0,17.
Obstacles technologiques
Certains critiques affirment que les fenêtres à haute isolation sont toujours en retard sur leur temps, notamment parce que la technologie est disponible pour produire une fenêtre avec un indice de performance beaucoup plus élevé.
Internorm, pour sa part, fabrique certains des produits les plus performants du marché, notamment des produits dont la valeur varie au-dessus de R-5.
A ce jour, il n’existe pas de définition spécifique des fenêtres « hautement isolantes », mais les bons coefficients U des fenêtres les rendent idéales pour les climats froids lorsque vous souhaitez une meilleure isolation et une meilleure résistance au flux de chaleur, mais certains architectes utilisent également ces produits dans les climats chauds.
Un projet coûteux
Malgré les critiques élogieuses des architectes et les recommandations, les fenêtres à très haut rendement présentent quelques inconvénients. Étant donné que de nombreux produits à haut rendement utilisent une construction à triple vitrage, les produits peuvent être plus épais et plus lourds que les unités traditionnelles ; vous devrez donc choisir soigneusement les détails de vos fenêtres. Mais le coût est peut-être l’obstacle le plus important : les produits sont plus chers à produire et, par conséquent, plus chers à acheter.
Pourtant, les fenêtres à haut rendement sont coûteuses et c’est la principale raison pour laquelle les personnes restent réticentes. Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter notre comparatif entre le double et le triple vitrage pour en savoir d’avantage sur les avantages et les inconvénients.